
Ces gènes ajoutés et transférés d’un organisme à un autre ne modifient pas la valeur nutritionnelle, ni le goût des plantes, mais, avec eux, on franchit la barrière des genres et des espèces : c’est le cas de la fraise dans laquelle on introduit le gène du poisson des mers froides, pour qu’elle ne gèle pas… Certains d’entre eux font en sorte que la plante produise une toxine insecticide ou qu’elle résiste à un herbicide ; d’autres permettent à certains légumes de mûrir moins vite et à d’autres de se conserver plus longtemps.
Par exemple, le maïs transgénique a été conçu, selon la version officielle, pour le bien-être de l’humanité. En effet, il n’y aurait plus besoin d’insecticide pour sa culture et il serait plus résistant aux maladies et, bien sûr, plus rentable pour les agriculteurs. Un gène de la bactérie qui sert à la fabrication des insecticides a été introduit dans la cellule de la plante, afin qu’elle fabrique son propre insecticide.
Toute la plante du maïs, de la racine à l’épi, si l’on peut dire, contient de l’insecticide. Selon certains chercheurs en génie génétique, la quantité de pesticide produit par la plante elle-même serait de beaucoup supérieure (de 100 à 1 000 fois) à ce qui est en moyenne épandu sur un champ de maïs en culture intensive. Le problème qui se pose aujourd’hui est que l’on ignore les répercussions que ces pratiques peuvent avoir, dans le temps, sur l’organisme humain, sur celui des animaux et sur le milieu ambiant. Les avis divergent et le débat est vif.
Aux États-Unis, beaucoup de plantes sont déjà transgéniques (la pomme de terre, le soja, la tomate, le maïs…). Elles sont cultivées sur une grande échelle et commercialisées sans problème. L’Union européenne est, quant à elle, beaucoup plus réticente à se lancer dans ce type de culture, et ses différents membres le font à titre expérimental, en imposant divers contrôles. L’Union exige que, sur les étiquettes, la présence d’OGM soit signalée. Malheureusement, l’application des règles n’est pas toujours facile à surveiller, car il n’est pas toujours évident de les détecter.
Parmi les produits susceptibles de contenir des OGM à moyen ou long terme, se trouvent :
- l’aspartame, un additif présent dans tous les produits « light », tels que les gommes à mâcher, les bonbons, les boissons, certains produits allégés ;
- certaines enzymes utilisées dans la fabrication du fromage ;
- des hormones pour la croissance des bovins ;
- des amylases employées pour faire le pain, la farine et la bière ;
- certaines bactéries lactiques utilisées dans la fabrication du fromage, des yaourts, dans la salaison de la charcuterie, la conservation des olives ou la fabrication du cidre, du vin et des produits qui demandent une fermentation ;
- les viandes provenant d’animaux nourris avec une alimentation riche en produits transgéniques (le soja, par exemple) ;
- le saumon et les crustacés (les crevettes, en particulier) ;
- des légumes, tels que les asperges, les betteraves, les choux, les carottes, les brocolis, certaines salades, les épinards, les concombres, le maïs, le soja, la pomme de terre ou la patate douce ;
- des fruits, tels que les fraises, les framboises, les bananes, les citrons, les melons, les noix, les noisettes, les kiwis, les arachides, le raisin, la tomate, la pomme ;
- des céréales : le blé, l’orge, le riz ;
- mais aussi le cacao, le café, le tournesol et le colza.
Pour en savoir plus :
Alessandra Moro Buronzo, Manger neuf, Editions Chiron
www.buronzo.com
Par exemple, le maïs transgénique a été conçu, selon la version officielle, pour le bien-être de l’humanité. En effet, il n’y aurait plus besoin d’insecticide pour sa culture et il serait plus résistant aux maladies et, bien sûr, plus rentable pour les agriculteurs. Un gène de la bactérie qui sert à la fabrication des insecticides a été introduit dans la cellule de la plante, afin qu’elle fabrique son propre insecticide.
Toute la plante du maïs, de la racine à l’épi, si l’on peut dire, contient de l’insecticide. Selon certains chercheurs en génie génétique, la quantité de pesticide produit par la plante elle-même serait de beaucoup supérieure (de 100 à 1 000 fois) à ce qui est en moyenne épandu sur un champ de maïs en culture intensive. Le problème qui se pose aujourd’hui est que l’on ignore les répercussions que ces pratiques peuvent avoir, dans le temps, sur l’organisme humain, sur celui des animaux et sur le milieu ambiant. Les avis divergent et le débat est vif.
Aux États-Unis, beaucoup de plantes sont déjà transgéniques (la pomme de terre, le soja, la tomate, le maïs…). Elles sont cultivées sur une grande échelle et commercialisées sans problème. L’Union européenne est, quant à elle, beaucoup plus réticente à se lancer dans ce type de culture, et ses différents membres le font à titre expérimental, en imposant divers contrôles. L’Union exige que, sur les étiquettes, la présence d’OGM soit signalée. Malheureusement, l’application des règles n’est pas toujours facile à surveiller, car il n’est pas toujours évident de les détecter.
Parmi les produits susceptibles de contenir des OGM à moyen ou long terme, se trouvent :
- l’aspartame, un additif présent dans tous les produits « light », tels que les gommes à mâcher, les bonbons, les boissons, certains produits allégés ;
- certaines enzymes utilisées dans la fabrication du fromage ;
- des hormones pour la croissance des bovins ;
- des amylases employées pour faire le pain, la farine et la bière ;
- certaines bactéries lactiques utilisées dans la fabrication du fromage, des yaourts, dans la salaison de la charcuterie, la conservation des olives ou la fabrication du cidre, du vin et des produits qui demandent une fermentation ;
- les viandes provenant d’animaux nourris avec une alimentation riche en produits transgéniques (le soja, par exemple) ;
- le saumon et les crustacés (les crevettes, en particulier) ;
- des légumes, tels que les asperges, les betteraves, les choux, les carottes, les brocolis, certaines salades, les épinards, les concombres, le maïs, le soja, la pomme de terre ou la patate douce ;
- des fruits, tels que les fraises, les framboises, les bananes, les citrons, les melons, les noix, les noisettes, les kiwis, les arachides, le raisin, la tomate, la pomme ;
- des céréales : le blé, l’orge, le riz ;
- mais aussi le cacao, le café, le tournesol et le colza.
Pour en savoir plus :
Alessandra Moro Buronzo, Manger neuf, Editions Chiron
www.buronzo.com